L’interview donnée ce matin par Philippe Buisson, maire de Libourne, sur France Bleu Gironde, a permis de comprendre la cohérence d’un homme politique.
C’est tout d’abord le maire de Libourne qui est interrogé sur le passage de la ville en zone « Gendarmerie ». Reconnaissant le gros travail fourni actuellement par les gendarmes, très présents sur le terrain, Philippe, prudent, espère toutefois qu’il ne s’agit pas d’une simple « entreprise de séduction ».
Le Conseiller Régional prend ensuite la parole pour évoquer le prolongement de la LGV vers l’Espagne, projet qui semble susciter des réticences de la part de la Ministre Nathalie Kosciusko-Morizet, alors qu'il s’inscrit dans le Grenelle de l’environnement. Conscient des enjeux pour l’Aquitaine, Philippe Buisson souligne l’importance de ne pas faire de Bordeaux « le Finistère de l’Europe ».
La dernière question, relative à la difficulté de succéder à Gilbert Mitterrand comme maire de Libourne, s’adresse à l’homme, qui va devoir relever le défi de la proximité humaine à travers le travail effectué pour sa ville. Ce n’est pas par hasard que Philippe parle de « projets structurants », c’est l’expression d’une ambition porteuse d’espoir, immédiatement traduite par l’annonce de la prochaine création de 200 emplois à Libourne, en 2012.
En quelques minutes, Philippe Buisson a assumé ses fonctions, ses missions, ses valeurs. Et tout le temps, il est resté socialiste…link
