Le 4 avril 2012, gymnase Jean-Mamère à Libourne.
Ils sont nombreux à l’avoir rappelé, Philippe Buisson bien sûr, qui recevait dans « sa » ville, Gilbert Mitterrand dont l’empreinte y est indélébile, Alain Anziani, Alain Rousset, Philippe Madrelle et Vincent Feltesse, qui fêtait son anniversaire : Libourne, c’est la ville du Banquet des Territoires, celui qui annonce les victoires. C’était le cas en 2010, pour les Régionales, c’est, on y croit, le cas en 2012, pour l’élection présidentielle.
Les « locaux » et les « régionaux » ont aussi mentionné combien fut belle et émouvante la conquête du Sénat, et rappelé si besoin était quelques uns des arguments et incitations à voter pour François Hollande. Car il s’agit non seulement de mettre fin, par le vote, à l’arrogance du président sortant et de son équipe, à son incompétence, mais aussi de remettre en route un pays dévasté et un progrès en panne.
L’invité d’honneur, cette fois, c’est Jean-Pierre BEL, magnifique premier président d’un Sénat de gauche, autre victoire en prélude. Son intervention venait conclure ce Banquet des territoires. Rappelant que l’enjeu des élections présidentielles se résumait à un choix entre la confrontation et la division d’un côté, et la justice et la confiance dans l’avenir de l’autre, réaffirmant les priorités de François HOLLANDE dans la jeunesse et l’emploi, Jean-Pierre BEL, citant Montaigne et Montesquieu, a enfin confié sentir, dans ce beau printemps, le mouvement irrésistible qui va changer La France.
Fiers d’être présents en grand nombre, fiers d’être socialistes, les militants libournais peuvent s’enorgueillir d’une organisation sans faille et d’un accueil exemplaire.
